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Le projet
[vc_column_text]Le flâneur est un parcours urbain participatif mettant en avant des promenades et matières photographiques. Il vise à traduire et mettre en valeur toutes les altérations dues à l’usure du temps au sein d’architectures urbaines. Ces altérations ne sont plus à considérer comme des dégradations mais comme des augmentations. La pratique du temps est également remise en question lors de cette relecture et nouvelle compréhension de la ville. Par un système d’extraction et de stylisation, les participants vont pouvoir s’approprier et proposer leur propre vision de la ville. Le facteur humain est ainsi mis en avant grâce à l’échange et à la rencontre.
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La campagne d’affichage
[vc_column_text]Les médias d’affichage utilisés pour la campagne sont des affiches type abribus et des kakémonos.
Les affiches sont constituées d’un visuel d’usure recadré générant la confusion et d’un encart blanc portant les informations. Cet encart est comme une étiquette venant éclaircir le fond perturbé. C’est cette démarche d’appropriation qui est mise en avant lors des promenades photographiques. Les kakémonos comportent également tous une déclinaison axée sur le plan et le tracé du parcours.
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L’application
[vc_column_text]À chaque étape, les participants réalisent une extraction puis une appropriation. Cela consiste à extraire un détail de l’altération choisie pour n’en garder qu’une matière photographique. Par la suite, les participants y ajoutent une légende, par exemple un ou plusieurs mots ou une anectode. Ce sont ces deux actions qui leur permettent de s’approprier ces altérations urbaines et de proposer ainsi leur propre interprétation. C’est une relecture et traduction de la ville.
L’application permet d’interagir avec les parcours en temps réel, et de publier et partager son appropriation avec le reste de la communauté de flâneurs.
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L’exposition
[vc_column_text]Grâce à une des fonctionnalités de l’application, la communauté de flâneurs peut ainsi définir et élire les meilleures extractions et appropriations. Celles-ci sont alors séléctionnées et exposées dans la rue à l’extérieur du square du Temple à Paris. Le choix de ce square pour accueillir cette exposition gratuite en plein air, s’est imposé par la présence de ses longues barrières propices à l’installation ainsi que pour sa proximité avec les trois parcours initiaux. Le virtuel amène au réel et la flânerie peut poursuivre au-delà des parcours.
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